Dimanche matin avait lieu le marathon de Paris. C'était un des objectifs de la saison pour Charly, HP et Karl en même temps que près de 35000 participants sur la ligne de départ.

 

Le but pour nos trois compères était,en plus du plaisir de se retrouver pour partager une course entre membres du Teckel Team, était de faire une préparation marathon sur les premiers mois de l'année afin de construire une base de travail équilibrée avec le vélo pour le futur Ironman en Août .

L'objectif chronométrique fixé était de 3h30, au vue des moyennes de nos performances sur la distance. Curieusement, l'expérimenté Charly était quasiment vierge de « marathon sec ».Lui, il ne court habituellement la distance qu'après s'être échauffé par 180 km de vélo et 4 km de natation...

C'est une journée ensoleillée qui nous attend avec une température qui va monter jusqu'à 24°. Beaucoup de monde dans le sas des 3h30, ce qui fait que la foule ne va jamais se décanter autour de nous. On part ensemble, on pisse ensemble 300 m après le départ pour laisser notre trace sur les beaux arbres des Champs-Elysées (teckel oblige) et nous voilà à 12,5 km/h en croisière. Il est très difficile de se garder à vue et on finit par se perdre après le 11ème km. J'apercevrai Charly à nouveau vers le 25ème km pour le reperdre à la sortie du tunnel sous le Louvre.

J'arrive à garder un bon rythme après le 30ème km que je passe en compagnie des meneurs d'allure. HP me dira qu'il était juste derrière.

Au passage du 35ème km je m'asperge d'eau car il fait vraiment chaud maintenant et j'ai tout à coup l'impression que mon tee shirt pèse 10 kg. Il y a une petite montée et je dois employer une énergie colossale pour garder mon rythme. Mes jambes ne répondent plus à 100% et ça va se dégrader au fil des km restants. Jamais, je crois, je n'ai eu autant mal aux jambes. Habituellement, quand je rencontre le mur, c'est plutôt un manque global d'énergie. Là tout est localisé dans les jambes et j'ai l'impression que si je m'arrête je ne vais plus jamais repartir. J'ai perdu de vue les meneurs d'allure. Je serre les dents pour ne pas m'arrêter et j'évite de regarder ma vitesse pour ne pas me décourager (j'ai finalement limité la casse en soutenant péniblement 11km/h). Les derniers km sont interminables, j'aperçois la ligne, je donne tout mais je n'accélère pas d'un iota... puis enfin la délivrance ! Je cherche un endroit pour m’asseoir, pour soulager ces deux jambes qui sont devenues un fardeau. Je me rend compte en le faisant que je ne pourrais plus me relever après. J'interromps à temps la procédure de mise au sol et je m'en vais rejoindre ma petite femme qui m'a encouragé sur tout le parcours avec Lætitia, Francine et des amis. J'ai besoin d'un câlin comme un gamin qui vient de se coincer le doigt dans une porte. Je pense retrouver les copains aussi, ils arriveront un peu après, ayant rencontré également au détour du bois de Boulogne les méchants derniers km...

Merci aux supporters. Merci pour vos messages d'encouragement et de félicitation.

Les résultats :

Karl 3h36'08''

HP 3h38'18''

Charly 3h43'09''

 

A noter la bonne perf de Franck Heuze en 2h58'05''.

Commentaires  

#2 Fabienne Vissol 15-04-2011 10:18
Pour les Teckels, hip hip hip...HOURRA!!! !!
#1 Frédéric Goumard 14-04-2011 13:17
Bravo les teckels ! Surtout avec la chaleur... Vous êtes magnifiques en sac poubelle :lol:
A bientot sur de nouvelles aventures !!!
Fredo le barjot